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L'Afrique commentée

17.3.04

LES SOLDATS-FILLES – AU KATANGA, PLUS CA CHANGE, PLUS CA LA MEME CHOSE
Un enfant sur trois enrôlé dans les armées [africaines] est une fille, affirme Le Devoir. Le triste phénomène des garçons-soldats est de plus en plus connu. Mais le quotidien montréalais souligne que les filles-soldats sont une réalité africaine que trop de gouvernements tendent encore à masquer, niant leur présence dans les rangs de leur propres armées tout en dénonçant mollement leur enrôlement au sein de celles de leurs opposants, dénonce une étude dévoilée mercredi [3 mars] par l'organisation canadienne de défense des droits de l'homme Droits et Démocratie... Au sein de l'armée ou des milices, les filles-soldats ne se chargent pas que des tâches traditionnelles. Elles sont combattantes, pilleuses, porteuses et espionnes mais aussi informatrices ou messagères. Quand elles ne sont pas esclaves sexuelles ou épouses forcées de chefs de guerre. Enceintes, elles doivent quand même prendre part aux combats.

Plus ça change, plus c’est la même chose, affirme Le Monde. Le journal conclut que la renaissance de la province [congolaise] du Katanga profite aux investisseurs mais pas à la population. Le quotidien parisien constate que les compagnies minières étrangères réinvestissent dans l'ex-Shaba, sous haute protection. Mais l'insécurité continue de régner en brousse, où des "actes de barbarie" font régner la terreur.

Guinéenews remarque la mort du journaliste et homme politique guinéen Siradiou Diallo, décédé le 14 mars dernier à Paris. Considéré dans certains coins comme le plus modéré des principaux opposants guinéens, Diallo fut journaliste à l’hebdomadaire pan-africain Jeune Afrique pendant plus de 20 ans. Il a toujours démenti l’accusation qu’il aurait participé à l’attaque échouée de la Guinée par les colonialistes portugais et des exilés guinéens, le 22 novembre 1970.