LA FRANCE ET LE RWANDA S’ACCUSENT MUTUELLEMENT
Les relations franco-rwandaises sont loin de se réchauffer. La semaine passée, les autoritiés ont accusé l’ancien chef rebelle (et actuel président rwandais) Paul Kagame d’avoir commandité l’attentat de 1994 contre l’avion de son prédecesseur Juvénal Habiryamana et son homologue burundais. Cet attentat fut l’événement déclencheur du génocide rwandais. Ou bien le prétexte de mettre en oeuvre les massacres bien planifiés par les extrêmistes du régime. L’actuel chef de l’Etat rwandais l’a démenti fermement et a accusé à son tour la France de complicité directe dans le génocide qui a coûté la vie à plus de 800 000 de ses concitoyens.
Kagame s’est expliqué sur les ondes de Radio France Internationale.
“Ils [les Français] étaient là au moment où le génocide a eu lieu. Ils ont entraîné les génocidaires. Ils étaient à des postes de commandement au niveau des forces armées qui ont commis le génocide. Ils ont aussi directement participé aux opérations : en filtrant les barrages routiers pour identifier les gens sur une base ethnique, en punissant les Tutsis et favorisant les Hutus. Tout cela a été fait en plein jour, sur les barrages routiers. Nous avons tout en vidéos, de multiples preuves de la participation des Français. Pas le peuple français, mais certains éléments qui agissaient sur ordre du gouvernement et qui géraient ces barrages routiers pendant le génocide. Ils le savaient. Ils l’appuyaient. Ils ont fourni des armes, ils ont donné des ordres et des instructions aux génocidaires.”
Des accusations fortes. Et crédibles, compte tenu des relations très étroites entre Paris et le régime Habyrimana et compte tenu de l’opération militaire (Turquoise) lancée par les Français pour permettre aux génocidaires de s’enfuir vers l’ex-Zaïre.
Les relations franco-rwandaises sont loin de se réchauffer. La semaine passée, les autoritiés ont accusé l’ancien chef rebelle (et actuel président rwandais) Paul Kagame d’avoir commandité l’attentat de 1994 contre l’avion de son prédecesseur Juvénal Habiryamana et son homologue burundais. Cet attentat fut l’événement déclencheur du génocide rwandais. Ou bien le prétexte de mettre en oeuvre les massacres bien planifiés par les extrêmistes du régime. L’actuel chef de l’Etat rwandais l’a démenti fermement et a accusé à son tour la France de complicité directe dans le génocide qui a coûté la vie à plus de 800 000 de ses concitoyens.
Kagame s’est expliqué sur les ondes de Radio France Internationale.
“Ils [les Français] étaient là au moment où le génocide a eu lieu. Ils ont entraîné les génocidaires. Ils étaient à des postes de commandement au niveau des forces armées qui ont commis le génocide. Ils ont aussi directement participé aux opérations : en filtrant les barrages routiers pour identifier les gens sur une base ethnique, en punissant les Tutsis et favorisant les Hutus. Tout cela a été fait en plein jour, sur les barrages routiers. Nous avons tout en vidéos, de multiples preuves de la participation des Français. Pas le peuple français, mais certains éléments qui agissaient sur ordre du gouvernement et qui géraient ces barrages routiers pendant le génocide. Ils le savaient. Ils l’appuyaient. Ils ont fourni des armes, ils ont donné des ordres et des instructions aux génocidaires.”
Des accusations fortes. Et crédibles, compte tenu des relations très étroites entre Paris et le régime Habyrimana et compte tenu de l’opération militaire (Turquoise) lancée par les Français pour permettre aux génocidaires de s’enfuir vers l’ex-Zaïre.
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