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L'Afrique commentée

13.1.04

RENCONTRE SORO-DIARRA -- GOREE A ACCUELLIR LA COUR AFRICAINE DE JUSTICE
En Côte d'Ivoire, le chef de l'ex-rebellion a rencontré le premier ministre Seydou Diarra. Guillaume Soro a déclaré, "Je viens de rencontrer le Premier ministre du gouvernement de réconciliation nationale, nous avons abordé un certain nombre de questions (...) Mais il est important de savoir que nous avons convenu tous ensemble que 2004 soit l'année de la réconciliation, l'année de la paix, c'est le grand cadeau que nous pouvons faire à la population ivoirienne."

Sud quotidien note que l'île de Gorée sera le futur siège de la Cour africaine de justice et des droits de l'homme. Gorée fut un point de transit infâme de la traite des esclaves par lequel sont passés de millions d'Africains enchaînés. Un musée marque le lieu.

La pénurie de farine en Guinée a provoqué une grève des boulangers, selon L'Independent. L'augmentation du prix trouve son explication dans le monopole exercé par les Grands Moulins de Guinée sur le secteur. Les importations étant interdites depuis un certain temps. C’est un peu le cas du ciment, autre produit dont la pénurie avait fait couler beaucoup d’encre et de salive, selon l'hebdomadaire.

L'Indépendent constate également le besoin d'une conférence nationale. Alors que d’autres pays comme le Mali, le Bénin qui ont tous connu des régimes marxistes avaient accepté d’aller à la table des discussions. Ils avaient accepté d’organiser des conférences nationales qui leur ont permis de laver le linge sale en famille. Dans les pays où ces conférences nationales ont eu lieu, les acteurs politiques et économiques se sont regardés face à face pour se faire entendre. Ceci, pour éviter que les erreurs et fautes commises sous les régimes totalitaires ne se répètent. Ils sont ainsi partis sur de nouvelles bases… démocratiques. Ce qui n'avait jamais eu lieu en Guinée.

La sécurité routière marque un autre défi souligné par le même journal. La récente augmentation du prix de l’essence en Guinée, a été accompagnée d’une mesure de compensation, la suppression des différents barrages sur les axes routiers du pays. Très outragées par le racket dont elles étaient victimes de la part de nos hommes en tenue en service en ces lieux, les populations guinéennes avaient été aveuglées sur les conséquences de l’éloignement de la gendarmerie et de la police de nos routes nationales. Si le prix du transport inter-urbain n’a été que légèrement affecté grâce à la suppression des barrages alors que le prix de l’essence fut conjointement augmenté, les conditions dans lesquelles voyagent nos compatriotes ont empiré.