MIEUX VAUT NEUTRE QUE STOPPER UN GENOCIDE -- LA VIOLENCE SEULE SOLUTION EN GUINEE ?!
Dans Le Devoir de Montréal, Robin Philpot signe une critique honteuse du nouveau livre du général Roméo Dallaire, intitulé J'ai serré la main du diable. Rappelons que le général Dallaire fut chef des forces militaires onusiennes de maintient de la paix au Rwanda lors du génocide, des forces émasculées par le Conseil de sécurité dudit organisme. Philpot, auteur de Ça ne s'est pas passé comme ça à Kigali opineil n'y rien dans son livre qui permette de conclure qu'il y a eu planification de génocide, comme il n'y a rien dans la preuve présentée depuis huit ans de procès au Tribunal pénal international sur le Rwanda à Arusha. Philpot accuse le général Dallaire de donner deux opinions différentes, l'une lors d'une entrevue en septembre 1994 et l'autre dans le livre. Le critique demande Qui croire : le Dallaire qui répond spontanément au lendemain de son retour du Rwanda ou le Dallaire de l'histoire officielle présentée dans un livre écrit par une équipe, d'abord en anglais avant d'être traduit en catastrophe vers le français ? Cette critique est sans doute provocatrice. Philpot accuse le général d'avoir manifesté un parti pris flagrant en faveur de l'armée du FPR, l'armée rebelle qui combattait les forces du régime génocidaire? Imaginons qu'un général représentant un organisme dédié aux valeurs du bon favorisant ceux qui combattait le mal. Philpot aurait dû être ravi de l'attitude 'neutre' de l'ONU imposé sur Dallaire qui menait à la mort de presqu'un million de Rwandais.
Fraternité Matin publie une entrevue troublant avec le chef de l'opposition guinéenne. Bâ Mamadou raconte ses vérités au journal d'Etat ivoirien, vérités qui augure mal pour a Guinée. Selon le chef du FRAD [Front républicain pour l'alternance démocratique], "Seule la violence pourra régler le problème guinéen." Ceci témoigne de l'impuissance et le manque d'idées de l'opposition ossifiée. Sauf Sidya Touré, ancien premier ministre de l'actuel chef de l'Etat, tous les leaders des principaux partis de l'opposition sont les mêmes qu'il y a dix ans... à l'avènement du multipartisme. Tout comme le régime, l'opposition a fort besoin de renouveau. La Guinée, par contre, n'a nullement besoin d'introduire la violence à la scène politique! Leurs frères libériens et sierra-léonais peuvent témoigner que cette boîte de Pandore est presqu'impossible à refermer après qu'on l'ouvre.
Dans Le Devoir de Montréal, Robin Philpot signe une critique honteuse du nouveau livre du général Roméo Dallaire, intitulé J'ai serré la main du diable. Rappelons que le général Dallaire fut chef des forces militaires onusiennes de maintient de la paix au Rwanda lors du génocide, des forces émasculées par le Conseil de sécurité dudit organisme. Philpot, auteur de Ça ne s'est pas passé comme ça à Kigali opineil n'y rien dans son livre qui permette de conclure qu'il y a eu planification de génocide, comme il n'y a rien dans la preuve présentée depuis huit ans de procès au Tribunal pénal international sur le Rwanda à Arusha. Philpot accuse le général Dallaire de donner deux opinions différentes, l'une lors d'une entrevue en septembre 1994 et l'autre dans le livre. Le critique demande Qui croire : le Dallaire qui répond spontanément au lendemain de son retour du Rwanda ou le Dallaire de l'histoire officielle présentée dans un livre écrit par une équipe, d'abord en anglais avant d'être traduit en catastrophe vers le français ? Cette critique est sans doute provocatrice. Philpot accuse le général d'avoir manifesté un parti pris flagrant en faveur de l'armée du FPR, l'armée rebelle qui combattait les forces du régime génocidaire? Imaginons qu'un général représentant un organisme dédié aux valeurs du bon favorisant ceux qui combattait le mal. Philpot aurait dû être ravi de l'attitude 'neutre' de l'ONU imposé sur Dallaire qui menait à la mort de presqu'un million de Rwandais.
Fraternité Matin publie une entrevue troublant avec le chef de l'opposition guinéenne. Bâ Mamadou raconte ses vérités au journal d'Etat ivoirien, vérités qui augure mal pour a Guinée. Selon le chef du FRAD [Front républicain pour l'alternance démocratique], "Seule la violence pourra régler le problème guinéen." Ceci témoigne de l'impuissance et le manque d'idées de l'opposition ossifiée. Sauf Sidya Touré, ancien premier ministre de l'actuel chef de l'Etat, tous les leaders des principaux partis de l'opposition sont les mêmes qu'il y a dix ans... à l'avènement du multipartisme. Tout comme le régime, l'opposition a fort besoin de renouveau. La Guinée, par contre, n'a nullement besoin d'introduire la violence à la scène politique! Leurs frères libériens et sierra-léonais peuvent témoigner que cette boîte de Pandore est presqu'impossible à refermer après qu'on l'ouvre.
0 Comments:
Enregistrer un commentaire
<< Home