ENQUETE SUR LE CRASH DE COTONOU -- OPPOSITION PARALYSEE -- OULD HAIDALLA CONDAMNE
L'enquête se poursuit sur le crash aerien de Cotonou qui a coûté la vie de plus d'une centaine de personnes le large de la côte béninoise. Agence France Press, entre autres, cite des sources selon lesquelles le crash aurait été provoqué par une surcharge. Guinéenews met en cause les autorités guinéennes, qui ont attribué une license à l'appareil après qu'une telle autorisation ait été refusé au Liban.

Fraternité Matin accuse l'opposition guinéenne d'être 'en panne d'initiatives.' Le journal d'Etat ivoirien note ...vouloir le changement est une chose, le faire advenir en est une autre. Face à la réticence de leurs militants à répondre à leurs appels incessants à se mobiliser pour chasser Conté du pouvoir, ils [les leaders de l'opposition] en sont arrivés à appeler ouvertement l’armée à prendre le pouvoir, oubliant presque que le pouvoir actuel est dirigé par un militaire. C’est que pour eux, dans la situation actuelle, seule l’armée peut prendre les choses en main et éviter au pays de sombrer dans le chaos. Troublant augure pour le pays.

Radio France Internationale note la condamnation à 5 ans de prison avec sursis de l'ancien chef de l'Etat mauritanien Mohamed Khouna ould Haidalla. Ould Haidalla s'est fait arrêter peu après avoir contesté la présidentielle du 7 novembre dernier.

La présente édition du journal sénégalais Sud quotidien publie une entrevue avec Alpha Blondy qui opine que 'L’Union africaine doit sortir de la somnolence de l’Oua' [la défunte Organisation de l'Unité africaine]. Le chanteur de reggae ivoirien souligne Ils (les dirigeants africains) ne sont pas concernés par le coût de nos matières premières, ce sont les pays qui négocient individuellement. Voyez le café-cacao : c'est nous qui produisons le cacao, et c'est la Suisse qui est le pays du chocolat!. Selon lui, le manque d'unité des pays africains coûte cher à ses peuples. Aujourd’hui, (…) ce sont les Etats-Unis, la France qui décident, et nous sommes là, comme des esclaves modernes, à subir cette escroquerie mondialisante avec la complicité de l'Union africaine. Sur la situation dans son pays natal, il ajoute En Côte d’Ivoire actuellement, je ne me prononce pas trop sur la santé politique du pays, c’est dangereux. Comme je vis là-bas avec ma famille, et que je suis celui qui nourrit ma famille, je n’ai pas envie de prendre une rafale perdue.

Et finalement, une histoire de foot. Le Monde dresse un portrait des farfadets de Beveren. Ce club belge de football a engagé dix jeunes joueurs d'origine ivoirienne. 'Accueillis avec scepticisme, ils enchantent aujourd'hui les stades belges,' selon le quotidien parisien.