Bilan positif pour le nouveau premier ministre guinéen

Malgré une avalanche de défis, des observateurs jugent globalement positif le bilan du nouveau premier ministre guinéen Lansana Kouyaté. L'ancien diplomate a été nommé chef du gouvernement après une grève générale en début d'année qui visait l'homme fort du pays, le général Lansana Conté.

Kouyaté a été la lourde tâche de donner premier soins à un État sclérotique et en panne et de gérer une économie qui se trouvent asphyixiée par la mafia autour du général Conté.

"[Kouyaté] était venu pour redresser une situation économique sérieusement affectée par des années de pillage et de gaspillage avec des hommes et des femmes neufs, mais, jusqu'à présent, il n'a pas réussi à faire changer le système dans l'administration, même s'il a fait partir les anciens barons, ministres, gouverneurs et autres préfets", assure Ibrahima Diakité, membre du bureau exécutif du Conseil national des organisations de la société civile (CNOSC).

Selon Kouyaté, les services de base, notamment l'eau et l'électricité sont en train d'être rétablis dans des zones qui en ont été privés depuis des dizaines d'années.

M. Kouyaté, affirme notamment avoir rétabli tous les groupes électrogènes défaillants de Conakry afin d'assurer un minimum de distribution d'électricité sur la capitale et ses environs, en proie à des délestages quasi-permanents depuis plusieurs années.

Même les syndicats, au coeur de la contestation sociale de janvier et février dernier, salue les pas faits par le nouveau gouvernement.

Pour un responsable syndical interrogé sous couvert de l'anonymat, le nouveau gouvernement a progressivement réussi à "imprimer sa marque".

"Le nouveau gouvernement est le plus transparent que nous ayons connu depuis 20 ans", assure-t-il.

Même si la mise en oeuvre des réformes s'avère plus longue que prévue, la réforme d'un système paralysé après plus d'une décennie de dysfonction ne s'achève pas du jour au lendemain.

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Télévision ou boîte à images?

Les sociétés occidentaux ne sont pas les seules à déplorer la manque de connexion entre la télévision et le cerveau. Le journal sénégalais Sud quotidien transmet les critiques de Abdou Latif Coulibaly à l'égard du petit écran dans son pays.

Le paysage télévisuel sénégalais s’est enrichi, au cours des derniers mois, de l’arrivée de nouvelles chaînes de télévision privées, souligne le journal. Mais selon M. Coulibaly, la qualité laisse à désirer.

Le journaliste écrivain a lancé: Je constate simplement qu’il y a des télévisions qui, tant bien que mal, fonctionnement et font ce qu’elles peuvent. Malheureusement, nous confondons souvent chez nous deux choses : une boîte à images et une télévision.

Le directeur de l’Institut supérieur des sciences de l’information et de la communication a ajouté: Je suis désolé de constater que nous avons des boîtes à images plutôt que des télévisions.