Une grève générale fait trembler le régime guinéen
La Guinée vit sa 9e jour de grève générale, largement suivie des populations.
La grève a été lancée pour protester notamment contre la corruption et les détournements de fonds publics mais surtout contre la chereté de la vie et la chute du pouvoir d'achat.
Les leaders syndicaux ont demandé au président de l'Assemblée nationale Aboubacar Somparé de convenir la Cour suprême et de 'constater la vacance du pouvoir' en conséquance de la grave maladie du chef de l'État Lansana Conté. Ils ont jugé que le général Conté, qui souffre d'une diabète aigue, était 'physiquement affaibli et visiblement amnésique.' Si Conté évaquait le pouvoir, Somparé (qui est aussi le chef du parti du général-président) serait son successeur constitutionnel.
Selon le IRIN, des marches ont été dispersées par les forces dites de l'ordre dans plusieurs grandes ville de l'intérieur dont Mamou, Kankan, Fria, Nzerekore, Pita, Labe and Kindia.
Selon Guinéenews, le préfet de Pita, dans le centre du pays, a été chassé de la vie par des foules.
Des chefs syndicaux ont rencontré le chef de l'État mais l'ancien dictateur militaire leur aurait menacé de mort.
Un journaliste de la place indiquent que les forces de l'ordre seraient plus disciplinées que l'habitude mais des analystes croient que le régime est terrifié par l'éventualité d'un soulèvement populaire. Dustin Sharp de Human Rights Watch explique que des gens ont été blessés ou fusiliés au cours des grèves du passé. Il ajoute que "les conséquences et les possibilités d'un bain de sang sont bien réelles et tout le monde en est conscient."
C'est le plus important mouvement de protestation depuis l'indépendance du pays.
La grève a été lancée pour protester notamment contre la corruption et les détournements de fonds publics mais surtout contre la chereté de la vie et la chute du pouvoir d'achat.
Les leaders syndicaux ont demandé au président de l'Assemblée nationale Aboubacar Somparé de convenir la Cour suprême et de 'constater la vacance du pouvoir' en conséquance de la grave maladie du chef de l'État Lansana Conté. Ils ont jugé que le général Conté, qui souffre d'une diabète aigue, était 'physiquement affaibli et visiblement amnésique.' Si Conté évaquait le pouvoir, Somparé (qui est aussi le chef du parti du général-président) serait son successeur constitutionnel.
Selon le IRIN, des marches ont été dispersées par les forces dites de l'ordre dans plusieurs grandes ville de l'intérieur dont Mamou, Kankan, Fria, Nzerekore, Pita, Labe and Kindia.
Selon Guinéenews, le préfet de Pita, dans le centre du pays, a été chassé de la vie par des foules.
Des chefs syndicaux ont rencontré le chef de l'État mais l'ancien dictateur militaire leur aurait menacé de mort.
Un journaliste de la place indiquent que les forces de l'ordre seraient plus disciplinées que l'habitude mais des analystes croient que le régime est terrifié par l'éventualité d'un soulèvement populaire. Dustin Sharp de Human Rights Watch explique que des gens ont été blessés ou fusiliés au cours des grèves du passé. Il ajoute que "les conséquences et les possibilités d'un bain de sang sont bien réelles et tout le monde en est conscient."
C'est le plus important mouvement de protestation depuis l'indépendance du pays.
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